Vérités N°8 – Intermittence imposée par les éoliennes : des coûts mal répartis.
Intermittence imposée par les éoliennes : des coûts mal répartis.
Soutenir les 110 éoliennes géantes BNO A 10 c’est contribuer à multiplier par 2 le prix de l’électricité dans les 10 ans d’ici 2050 dans le prolongement de la tendance actuelle.
> Année > TRV (€/kWh)
> 2012 > ~0,126 €
> 2024 > ~0,2516 €
Cette politique énergétique atteint le pouvoir d’achat des français par l’augmentation de leur facture d’électricité mais aussi par la répercussion sur les prix de vente des hausses imposées aux agriculteurs, commerçants, artisans, entreprises.
En écoutant les dogmatiques et les lobbys éoliens plutôt que les scientifiques, 5 à 6 milliards cette année accroissent le déficit abyssal de l’état en subventionnant les périodes où les éoliennes ne produisent pas.
Excès d’ investissement en EnRi (Energie Renouvelable intermittente). En Bretagne actuellement il y a 1826 MW(mégawatt) d’éoliennes, 520 MW de Photovoltaïque, soit 2346 MW d’EnRi.
Les 110 éoliennes géantes de BNO A10 auront une puissance de 2000 MW soit au total 4356 MW. On aura donc en Bretagne 5036 MW d’EnRi non pilotables. Alors qu’il ne faut pas dépasser 40 % à 50% de non pilotables, la consommation maximale en Bretagne en 2025 est de 4500 MW environ et la plus faible inférieure 1400 MW.
Alors que la centrale à gaz de Landivisiau (générant du CO2) a été construite pour améliorer la sécurité électrique bretonne pour les particuliers et pour les entreprises, cette usine éolienne en mer 4 fois plus puissantes que la centrale va contribuer, suivant sa configuration, à dégrader cette sécurité. A ceci s’ajoute le surplus de la ligne qui va de l’Irlande à Cléder, destinée à évacuer le trop plein d’électricité éolienne irlandaise (au détriment de la santé financière d’EDF).
Ce qui profite aux lobbies éoliens affaiblit EDF
C’est nuire aux centrales EDF en leur demandant, ne fonctionnant pas à pleine puissance d’assurer gratuitement la sécurité du système électrique en s’adaptant à l’éolien avec de grandes variations facteur d’usure prématurée du matériel. Le manque à gagner de ces ralentissements n’est pas compensé dans le même temps où l’éolien est subventionné quand il ne produit pas.
De plus, EDF, actionnaire à 50 % de RTE (réseau de transport d’électricité) participe ainsi au financement de l’usine éolienne en mer. (oui mais c’est surtout le financement d’exploitation et d’investissement qui compte, plus que l’actionnariat, pour EDF il doit être supérieur à 50%, je n’ai pas trouvé de montant garanti. J’ai trouvé 45%, 55%, 65%)
Accroissement du risque de blackout. Les éoliennes ne régulent ni la tension, ni la puissance (la fréquence) d’où le déclenchement par tension très faible ou très forte et par fréquence trop basse ou trop haute. C’est ce qui est arrivé en Espagne et au Portugal. Électricité non pilotable veut dire qu’on a de l’électricité quand il y a du vent, mais pas quand on en a besoin. Il faut donc régler à chaque instant soit automatiquement soit manuellement la tension et la puissance avec l’aide de l’électricité nucléaire décarbonnée ou de la centrale à gaz de Landivisiau carbonnée.
Enfin développer ces éoliennes flottantes en mer :
- C’est favoriser à terme l’industrie chinoise, car en France nous n’avons pas d’entreprise qui fabrique des éoliennes comme cela s’est passé pour le photovoltaïque.
- C’est accepter une consommation de cuivre 10 fois supérieure par MWh que le nucléaire.
- C’est installer en mer, près des éoliennes, une énorme usine pour transformer le courant alternatif des éoliennes en courant continu.
- C’est construire sur le littoral une usine pour transformer le courant continu en courant alternatif.
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