Passer au contenu principal

Vérité N°7: Pour 2050, l’estimation des besoins est basée sur des hypothèses fausses

Le développement des Energies Renouvelables intermittentes (ENRi), éolien et solaire, basé sur des
hypothèses de consommation qui ne se réalisent pas, a conduit, en 2024, à exporter une quantité
d’électricité (89 TWh) de l’ordre de ce qui a été produit par les ENRi (72 TWh).
On aurait pu, en 2024, se passer des ENRi et éviter ainsi de devoir vendre une électricité qui a
coûté très cher à produire. Par exemple, on aurait pu se passer de l’électricité produite par le
champ de Saint-Brieuc qui a coûté 300 M€ à produire pour une valeur marchande de 90 M€.
On ne peut pas se féliciter comme le fait RTE, de contribuer pour 5 Md€ à la balance commerciale de
la France si la production correspondante a coûté 2 ou 3 fois plus cher.

Les prévisions pour les PPE à venir conduisent à vouloir développer massivement l’éolien offshore,
au risque de renchérir fortement le prix de production de l’électricité et de devoir recourir à
l’installation de centrales à gaz pour pouvoir piloter le système électrique, donc de réintroduire
des énergies fossiles dans un système qui s’en passe.
En conséquence, il est urgent de revoir la PPE à la lumière de ces réalités techniques et économiques et, en premier lieu, de recalibrer les besoins.
Pour cela, il faut tenir compte de :

  • L’évolution démographique : la population européenne passe son pic actuellement
  • L’électrification dans les bâtiments sera compensée en partie par l’isolation
  • Le nombre de voitures diminuera avec l’électrification
  • La réindustrialisation ne concernera pas les industries lourdes très consommatrices d’énergie qui continueront à basculer en Chine (sidérurgie, chimie lourde, verrerie…)
  • A l’inverse, le développement des data centers