Un cas d’école : BNO A 10
Le premier dossier dont nous nous saisissons est celui des éoliennes en particulier des éoliennes en mer en prenant comme cas d’école le projet démesuré et non consenti d’implantation de 110 éoliennes polluantes d’une hauteur de 285 mètres devant nos côtes du Léon et du Trégor visibles entre Brignogan et Perros-Guirec.
Un examen attentif avec les membres de notre comité directeur et les différents partenariats que nous avons tissés fait ressortir les points suivants qui sont détaillés sur notre site Internet ainsi que sur nos réseaux sociaux.
- 1/ Les pollutions chimiques générées par cette véritable zone industrielle remettent en
cause la présentation de l’éolien comme une énergie propre.
A l’aide des études et documents présentés sur notre site internet nous allons lister toutes les sources préoccupantes.
Des pales non recyclables émettant des P-fas (usure) aux oxydes d’aluminium et de zinc qui se dissolvent dans l’eau à proximité d’une zone Natura 2000, des huiles toxiques dont il faut compenser les pertes à raison de 500 litres par an aux métaux rares servant aux aimants, des effets de sillage au sommet des pales aux émissions de dioxine en cas d’incendie, nous allons détailler ce qui a été jusqu’à maintenant largement caché. - 2/ Si le vent est gratuit, l’éolien ne l’est pas, surtout avec les éoliennes flottantes géantes qui
souffrent d’une technologie immature, aventureuse car remplie d’incertitude sur la
finalisation technique, la durée de vie en milieu hostile et les charges de la maintenance.
Seules des subventions considérables, enrichissant les lobbies de l’éolien permettent aux acteurs de répondre aux appels d’offre engendrant une aggravation du déficit national qui n’en a pas besoin (nous parlons de milliards d’euros).
L’investissement de montants considérables dans une filière française est aveugle car les spécialistes indépendants affirment que, sous quelques années, la production sera à 80 % chinoise comme cela a été constaté avec la filière photo voltaïque. - 3/ l’intermittence est coûteuse.
Elle surenchérie le coût de l’électricité, et donc nos factures, affaiblie EDF société nationale qui appartient à tous les français qui se trouve limitée dans ses recherches de solutions du futur.
Difficile à gérer par RTE, l’intermittence oblige EDF à réduire à la demande sa production accélérant le vieillissement des centrales.
Elle doit rester à moins de 40 % du total de l’électricité pour éviter des blackouts comme en Espagne ou au Portugal. - 4/ Atteinte à la beauté des paysages de la Bretagne nord parmi les plus belles côtes de
France et l’envahissement de la mer, l’un des derniers espaces de liberté.
Les nuits du littoral seront habitées par les flashs rouges lancinants de ces 110 éoliennes hautes comme la Tour Eiffel.
Que ce soit pour les fous de Bassan des sept îles ou pour les nombreuses migrations ces murs d’éoliennes pouvant atteindre une vitesse de 300 kmh en sommet de pâle constitueront autant de hachoirs potentiels.
Dans la partie sous-marine, la circulation d’une multitude de câbles électriques et les nuisances engendrées par les infras et les ultrasons ne sont pas sans conséquence sur le monde aquatique.
Enfin la zone choisie est la plus poissonneuse pour les pêcheurs côtiers locaux qui voient leur avenir s’assombrir car l’accès leur sera interdit. - 5/ Simulacre de concertation de 4 mois auprès du public dans lequel seul 650 personnes ont
pu assister à des réunions de présentation soit 0,48% sur une population littorale de 140 000
personnes alors que le projet BNO A 1O a été mené depuis des années par la Dreal dans une
totale opacité.
L’association ENVIRO VERITAS est pour un mix énergétique optimisé dans lequel le nucléaire peut rester sous 50 % de la production totale et suivra avec attention les solutions alternatives pilotables : Hydraulique, Géothermie, Bio gaz (compte tenu de notre territoire très agricole), Hydroliennes, Houlométrie, énergie marée motrice etc…
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